Nous présentons ici une sélection représentative d'autographes et de photographies signées relatifs à la musique (compositeurs, interprètes...) , un choix parmi tant d'autres ouvrages...
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Rare lettre par l’auteur de « Plaisir d’Amour ». Martini vient d’apprendre « qu’il falloit fournir un mémoire de ce qu’on à prétendre de la Cour pour en être payé », il envoie donc le sien en espérant être payé dans l’année.
On a noté, en haut de page « Le Sr Martini a fourni en 1775, 36 exemplaires de petits airs d’Henry 4 pour la Cour à 40 s. pièce ».
Pour l’exercice 1786 de l’ « Argenterie et des Menus Plaisirs du Roy » (en-tête et formules administratives imprimées), « Mr Grétry, auteur, [reçoit] la somme de Douze cents livres, acompte des copies de musique pour les Spectacles de [Fontainebleau]. Signée par le Commissaire au Bureau général de la Maison du Roi, la pièce est contresignée par Grétry au verso (quelques rousseurs). On joint un portrait gravé (1824) présentant le profil de Grétry tel qu’en sa maturité vers 1785.
Dans le même esprit, on propose une pièce manuscrite « Compte du mois de décembre 1811, Reçu de l’Opéra, Opéra-comique… » avec la date (16 décembre 1811) et la signature autographe de Grétry ? Est joint un petit portrait gravé en médaillon de Grétry dans sa vieillesse (il meurt en 1813) pour le prix de 250€.
3 pages in-4, encre noire. Un profil (perruque) gravé en médaillon, un portrait en pied lithographié tiré du « Miroir », un portrait (nature) gravé, une notice biographique manuscrite d’une page in-folio, une notice imprimée tirée de la « Galerie théâtrale », 3 pp. petit in-4. L’ensemble 300€
Excellent petit « dossier » sur la basse-taille (et violoncelle) de l’Opéra-Comique, on y croise Simon Chenard (1758-1832) dans le rôle de Titsikan (Lodoiska) ou Maître Jacques (Le Diable à quatre), on apprend qu’il assura maints rôles dans les opéras de Monsigny, Grétry, Gluck…et qu’il jouissait « d’une réputation méritée ».
La lettre autographe est adressée à « Messieurs les Membres composant le Comité du théâtre de l’Opéra-Comique de sa Majesté l’Empereur », particulièrement intéressante pour son approche quasi « syndicaliste ».
3 pages in-4, encre noire. 600€
Longue lettre de Dalayrac à son « cher Louis Vitry » de Toulouse, texte dense concernant des affaires communes.
Très beau document, avec marque postale (cachet rouge).
« Je vous attends demain toujours à Passy, mais à déjeuner car j’ai dû m’engager à dîner » avec Mademoiselle Colbran qu’il doit faire répéter au piano. « Si vous n’étiez pas mon ami, je n’aurois pas pris la liberté de vous désinviter mais si vous ne venez pas à déjeuner, je seaurois que vous êtes susceptible. »
Nous disposons d’une autre belle lettre autographe signée de Nicolo citant "La Lampe merveilleuse" proposée au même prix.
15 lignes à l’encre noire sur une page in-12, adresse au recto. 380€
Lettre adressée à Monsieur Alphonse de Feltre : « Si vous vouliez bien vous donner la peine de venir lundi […], cela me ferait bien plaisir : car demain je serai vraisemblablement à la Campagne ». Belle signature de Reicha, un des maîtres de Berlioz. Rare.
Rare pièce autographe, en italien du compositeur irlandais, qui mentionne le désir de la soprano Giulia Grisi d’obtenir un rôle dans un certain opéra « Falstaff »…de sa composition, créé à Londres en 1838.
28 lignes à l’encre noire sur deux pages petit in-8. 600€
Très belle et rare lettre du pianiste à un éditeur de musique, lui proposant ces dernières compositions, ses transcriptions de lieder de Schubert, rappelant que sa « Méthode des méthodes » est un grand succès, son éditeur allemand ayant même publié « mon étude (sous le titre La Chasse) séparément, et que F. Liszt l’a exécutée à son premier Concert au théâtre de Berlin. » Petits trous à la seconde page blanche.
une page in-8, encre noire. 200€
12 lignes informatives : « J’ai l’honneur de vous prévenir que la répétition générale des voix aura lieu dans les salons de Mr Pleyel […]. La répétition générale de l’orchestre aura lieu dans l’église de Saint-Eustache […]. » Il s’agissait de la Messe Solennelle donnée le 22 novembre 1849.
Belle lettre : « Monsieur, en vous remerciant de tout ce que votre lettre renferme d’obligeant pour moi, […] je tiens essentiellement à chanter votre Cavatine parce qu’elle est ravissante et que Rossini lui-même me l’a fait chanter à Bologne […] Voudriez-vous m’autoriser à la faire orchestrer par le maestro Fontana, je vous en serais reconnaissante… ».
La colorature Anna de La Grange, dont la carrière fut placée sous les auspices bienveillants de Meyerbeer et Rossini, fut aussi la créatrice de rôle de Violetta à New York en 1856.
5 lignes à l’encre noire sur une page in-12 à l’en-tête du Conservatoire Royal de musique. 110€
« Mr Becker doit faire un peu de musique chez moi demain… ». Belle signature du grand rénovateur de la musicologie du XIXème.
9 lignes à l’encre noire sur une page in-8. 200€
« Permettez-moi de vous recommander un des mes amis, Monsieur Destribaud, jeune compositeur de beaucoup de talent… ».
21 lignes à l’encre noire sur deux pages petit in-12. 250€
Belle lettre de demande de service auprès du grand flûtiste : « Un de mes amis, Mr Meyer […] occupe avec son fils 2 places d’amphithéâtre qui ne sont pas, paraît-il, tout ce qu’il y a au monde des plus confortables. Mr Meyer désirerait vivement la succession de la place occupée par feu Géraldy…. ».
La cantatrice utilise un amusant style télégraphique « Prière préparer entresol trois bonnes chambres communiquant – faire feu. Arriverons demain matin…serais contente avoir chambres qu’habite ordinairement. »
3 pages in-12 à l’encre noire. 200€
Très belle lettre entousiaste :
« Cher et aimable Maestro, j’ai à cœur de vous dire encore combien je vous suis reconnaissant des soins dévoués que vous avez donnés et à l’exécution d’Hamlet. J’ai été vraiment enchanté… »
Nous disposons aussi d’une lettre autographe signée d’une page in-8 adressée à son « Cher Directeur » auprès de qui Ambroise Thomas sollicite une loge pour assister à une représentation d’Euryanthe de Weber (14 lignes à l’encre noire, datées 5 octobre 1889, 120 euros).
12 lignes à l’encre noire sur une carte in-12 avec entier postal, 23 lignes à l’encre noire sur deux pages in-12. 280€
Belle correspondance autour des œuvres de musique de chambre de Parent (« Votre quatuor est désigné en premier pour faire trois séances à l’Exposition » écrit d’Indy sur la carte pneumatique) et de sa propre composition (« j’ai su par mon ami Maus que mon Quintuor avait fort bien marché à la séance de l’Exposition », dernière phrase de sa lettre du 11 octobre), il sollicite Parent pour participer à l’inauguration de la Schola Cantorum et au « petit lunch fraternel qui suivra ».
16 lignes à l’encre noire sur 3 pages petit in-8. Vendu
« Mes 72 ans sont là et je ne puis plus m’exhiber à Paris comme pianiste – à Londres cela n’aurait pas d’inconvénient. ». Une belle signature pleine page conclut cette aimable lettre de refus.
10 lignes à l’encre noire sur une carte in-12. 280€
Joli message à son collègue et ami : « je crois que c’est à vous que je dois le très aimable article […] sur mes « Evocations »… ».
On joint un beau portrait lithographié du compositeur (signé Joëts / 23), provenant de la collection musicale André Meyer (cachet).
28 lignes au recto et verso d’une carte in-12 cadre deuil. Vendu
Superbe lettre (rare chez Ravel dont la plupart des missives sont juste informatives), le compositeur y exprime ses inquiétudes, sa fatigue : « Je n’en puis plus : neurasthénie caractérisée » qui ne l’empêche pas encore de composer ; il vient de terminer « la copie » (de « La Valse ») c’est pourquoi il écrit à son correcteur et ami Garban. Ravel évoque aussi ses déboires avec la Presse, son courrier en retard,… « il est vrai que je suis si détraqué ».
Paris, 1921, photographie Henri Manuel, format cabinet contrecollée sur carton (marges de 4 à 8 cm) 250€
Bel envoi : « en souvenir amical de son vieux maître ».
D’Indy est photographié consultant un livre ou une partition. Bel état général, traces de scotch au dos du carton.
3 beaux portraits (photographies tirés de programmes d’époque) des fameux intrumentistes composant le mythique trio : Alfred Cortot signe « à Victor Biétrix de Villars en amical souvenir » en 1928, Casals appose sa signature sur un programme de 1942, Thibaud écrit « à mon vieux bougre de Toto…affectueusement », au même Victor Biétrix de Villars, dans les mêmes années.
Belle réunion.
Milan, La Scala, 1958, photographie en noir et blanc portant le cachet de Gunther Ch. Nieroha, 17 x 24 cm. 1250€
Superbe Callas en pied et en costume dans « Il Pirata ». Grande signature autographe « Cordialmente / Maria Meneghini / Callas / 1959 ».
Un Pavarotti souriant, en veste rouge et coiffé d’un béret, qui a signé largement sous la photo en datant « 87 » (encre lég. passée).
12 rue Beautreillis - 75004 Paris